Bilans confidentiels : Infolegale vous propose la suite de son étude exclusive sur l'impact de la confidentialité des comptes sur la disponibilité réelle de la donnée financière. En effet, les données financières disponible sur les entreprises sont de plus en plus rares et dans ce contexte, vous devez vous appuyer sur des sources de données complémentaires pour sécuriser vos prises de décisions.
La première partie de notre étude sur les répercussions du dispositif permettant aux entreprises de déposer leurs comptes à titre confidentiel concluait sur 3 constats :
Passé ce constat, une question reste en suspens : les entreprises optant pour la confidentialité de leurs comptes font-elles ce choix pour dissimuler des difficultés financières ? En d’autres termes, les entreprises privilégiant la confidentialité des comptes sont-elles plus à risque que les autres ?
Notre méthodologie pour répondre à cette question complexe est, au contraire, relativement simple : il nous a suffi d’établir le ratio de défaillances dans chacune des trois catégories concernées.
Pour ce faire, nous avons comptabilisé le nombre de défaillances dans trois catégories d’entreprises :
Contrairement aux idées reçues, le taux de défaillance moyen le plus élevé concerne non pas les sociétés optant pour la confidentialité de leurs comptes mais plutôt l’ensemble des sociétés rendant public leurs comptes :
D’après cette étude qu’il s’agira d’approfondir, on constate que la confidentialité ne serait pas un critère discriminant : ce dispositif n’est donc pas un critère pour identifier les structures en mauvaise santé financière : le taux de défaillance des entreprises ayant recours à l’option de confidentialité de leurs comptes n’est pas plus élevé que celui des autres entreprises.
En 2017, seulement 6% des sociétés en procédure collective ont opté pour la confidentialité de leurs comptes et seulement 1% ont publié leurs comptes sans option de confidentialité.
Concrètement, on constate que le dispositif sur les bilans confidentiels ne s’avère pas être un critère discriminant pour identifier les sociétés en difficulté financière. En revanche, le fait qu’un client ou un fournisseur choisisse de ne pas publier ses comptes est un élément qui devrait vous alerter.
En effet, 93% des sociétés ayant subi une procédure collective en 2017 n’avaient pas pris le soin de publier leurs comptes depuis un an. Ce taux se maintient même à 86% pour les sociétés n’ayant pas publié depuis au moins 2015.
En définitive, la confidentialité des comptes n’a pas vocation à bouleverser la problématique des directions financières : il subsiste toujours une forte proportion des entreprises défaillantes dont le dénominateur commun est de ne pas publier leurs comptes.
Cette étude illustre un phénomène que peu de directions financières parviennent à appréhender :
En d’autres termes, la question de la disponibilité de l’information sur les sociétés réellement à risque reste plus que jamais d’actualité.
Si seule Infolegale et les sociétés d’information disposent de la capacité à vous renseigner sur les entreprises déposant leurs comptes à titre confidentiel en faisant évoluer leur score, nous avons constaté que le risque réel ne se situait pas sur ce profil d’entreprises.
Pour anticiper les risques liés à l’insolvabilité de vos partenaires commerciaux, votre problématique est d’être en capacité d’identifier et d’intégrer suffisamment en amont des informations sur les sociétés à risque qui, elles, ne publient pas ou peu leurs comptes.
Afin de pallier ce déficit, Infolegale développe notamment :
A retenir :
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