Dans un monde économique interconnecté, chaque entreprise dépend d’un écosystème de partenaires, fournisseurs, prestataires et sous-traitants. Cette interconnexion, bien qu’elle favorise l’agilité et la croissance, augmente aussi l’exposition aux risques. Cyberattaques via un tiers, défaillance d’un fournisseur stratégique, non-conformité réglementaire d’un partenaire, … autant de menaces qui peuvent fragiliser la continuité d’activité et la réputation d’une entreprise.
Le Third party risk management (TPRM), ou gestion des risques tiers, intervient ici et vise à identifier, évaluer et piloter les risques liés aux partenaires externes. L’enjeu ? Ne pas se limiter à un seul angle (financier, cyber, réglementaire, fraude), mais adopter une vision à 360° pour sécuriser l’ensemble de la chaîne de valeur.
Le TPRM s’est imposé comme une discipline clé du risk management, notamment face à la complexification des supply chain mondialisées. Avant d’examiner différents risques tiers, il convient de définir plus précisément ce que recouvre cette notion et pourquoi elle devient incontournable pour les entreprises.
Le Third Party Risk Management (TPRM) désigne l’ensemble des processus permettant d’identifier, évaluer, surveiller et atténuer les risques associés aux tiers avec lesquels une entreprise collabore.
Ces tiers peuvent être :
Le TPRM va bien au-delà du simple contrôle de solvabilité. C’est une approche évoluée du risk management, qui vise à anticiper toutes les menaces potentielles au travers de plusieurs dimensions :
Le TPRM, c’est donc avoir un dispositif de surveillance continue de tous les risques tiers. C’est la capacité à suivre l’évolution des tiers dans la durée qui le rend essentiel pour toute entreprise soucieuse de réduire son exposition aux risques B2B, surtout dans le contexte économique actuel.
Le Third party risk management (TPRM) s’impose désormais comme une véritable priorité stratégique, et ce pour 3 raisons :
Comprendre les risques associés aux tiers est une étape fondamentale pour mettre en place un dispositif efficace de third party risk management. Ces risques sont multiples et leur combinaison nécessite une approche à 360°.
L’un des piliers du risk management est la surveillance de la santé financière et opérationnelle de ses partenaires commerciaux. Un fournisseur rencontrant des difficultés peut effectivement avoir un impact direct sur la continuité d’une entreprise.
Quels sont les risques opérationnels et financiers ?
Exemple 📌 Une entreprise A dans le bâtiment dépend d’un fournisseur B unique pour la livraison de matériaux. Cette entreprise B entre en liquidation judiciaire et n’est plus en mesure d’assurer la livraison des matières premières = l’entreprise A se retrouve fortement impactée puisqu’elle ne peut pas poursuivre la construction, ce qui représente parfois plusieurs milliers d’euros de perte. |
Ainsi, le TPRM ne se limite pas au contrôle initial mais implique une surveillance financière continue et proactive afin de détecter immédiatement les signaux faibles et anticiper les crises.
Hormis le risque financier, les tiers peuvent également exposer à des risques immatériels tout aussi importants à surveiller :
La compliance fait partie intégrante du third party risk management, puisque le non-respect des lois, réglementations ou normes par un fournisseur ou un partenaire commercial expose directement à des risques. Le TPRM doit donc intégrer des critères variés, allant du juridique à l’éthique pour s’assurer qu’aucun angle mort ne menace la résilience de l’organisation.
Les entreprises qui n’analysent qu’un seul indicateur, souvent financier, passent à côté de beaucoup d’autres menaces qui peuvent impacter directement leur activité. L’approche à 360° du third party risk management permet de combiner plusieurs dimensions pour une vision globale et prédictive.
Se limiter à un seul indicateur revient à ne regarder que la face apparente de l’iceberg. Les failles invisibles peuvent se cacher ailleurs que derrière la solvabilité d’un tiers. De ce fait, 60% des défaillances en France sont dues à une fraude, une attaque cyber ou à l’insolvabilité. Se limiter à un seul risque revient donc à ignorer la globalité de la menace :
Voici un tableau comparatif pour illustrer :
Approche partielle |
Risques ignorés |
Conséquences possibles |
Évaluation seulement financière |
Cyber, conformité, fraude, réputation |
Amendes, cyberattaques, inactivité forcée, perte d’argent |
Évaluation uniquement contractuelle |
Défaillance, dépendance, rupture de la supply chain, fraude, cyber |
Cyberattaques, fraudes, arrêt de production |
Évaluation uniquement cyber |
Solvabilité, conformité, fraude |
Dépendance critique, perte d’image, fraude, arrêt de production |
Sans une vision à 360°, l’entreprise est vulnérable.
Concrètement, adopter une approche TPRM permet de :
Ainsi, le TPRM 360° ne se limite pas à la prévention : il devient un véritable levier de compétitivité et de performance.
Dans un environnement économique où la dépendance aux tiers ne cesse de croître, les entreprises ont besoin d’outils fiables et adaptés pour structurer leur third party risk management (TPRM).
C’est précisément sur ce terrain qu’Infolegale se distingue : une plateforme SaaS B2B pensée pour offrir une vision à 360° des risques. Plus qu’un simple outil de veille ou de scoring, Infolegale met à disposition une solution complète permettant de centraliser, analyser et piloter toutes les donnée critiques liées aux tiers.
La valeur ajoutée Infolegale réside dans sa capacité à réunir en un seul environnement toutes les informations nécessaires à une évaluation efficace et continue des tiers. Bénéficiez d’une approche holistique du third party risk management :
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En rassemblant l’ensemble de ces données sur un portail unique, les tâches sont grandement facilitées pour les directions achats, financières, juridiques et conformité, tout en renforçant la collaboration entre les équipes.
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Voici les questions les plus fréquemment posées sur le third party risk management.
Le Third Party Risk Management (TPRM), c’est l’ensemble des processus qui permettent d’identifier, évaluer et surveiller les risques B2B (fournisseurs, prestataires, partenaires).
Les risques financiers, opérationnels, réglementaires, réputationnels, ESG et cybersécurité sont couverts par le third party risk management.
Le risk management et le third party risk management permettent de combiner à la fois l’évaluation des risques tiers et la gestion de la compliance.
Le third party risk management se base sur la cartographie des tiers, l’évaluation des risques et l’automatisation du suivi. Concrètement, il s’agit d’évaluer et gérer l’ensemble des risques liés aux tiers dans le B2B.