Credit managers : Les sujets qui vous ont le plus intéressés en 2016

Evolution du métier de crédit manager, digitalisation de l’entreprise, confidentialité des comptes, enjeux interservices : quelles sont les sujets qui vous ont le plus intéressés en 2016 ? Infolegale vous liste les 5 articles les plus partagés sur les réseaux sociaux.

Faire un bilan de l’année 2016 sur le plan économique implique également d’évoquer des événements politiques et parfois dramatiques : les attentats, les grèves, les intempéries…
 
Si la croissance repart à la hausse (+1.2% selon l’INSEE), celle-ci reste modeste. Ainsi, rien d’étonnant qu’en tant que crédit manager vous ayez plébiscité les articles évoquant les évolutions métier structurelles et méthodologiques. Dans un contexte toujours plus tendu, avoir une vision actualisée des enjeux métiers est essentielle.

Voici les 5 sujets qui vous ont le plus intéressés cette année : 

1/ L’évolution du métier de crédit manager :

Depuis le début des années 2000, les enjeux autour des risques financiers sont devenus plus prégnants. L’augmentation constante du nombre de défaillances en France depuis la crise de 2008 a été un facteur déclenchant permettant l’évolution nécessaire du métier : de moins de 4.000 défaillances par mois en moyenne au début des années 2000, les chiffrent montent à plus de 5.000 défaillances par mois en moyenne après la crise.
Hormis les évolutions dues à la conjoncture économique, le métier a également bénéficié des avancées technologiques.
Ainsi, homme de terrain en charge du recouvrement, le crédit manager utilise les nouveaux outils technologiques lui permettant d’anticiper les risques d’impayés : alertes juridiques, scoring prédictif de défaillance…

2/ Digitaliser son entreprise :

La digitalisation des entreprises a, elle aussi, été rendue possible grâce à la mutation récente des technologies.
La digitalisation est d’abord synonyme de remise à niveau des entreprises en vue de l’exploitation des données qu’elles collectent en interne.
Elle permet :
  • L’optimisation de l’organisation du travail en améliorant l’efficacité de tous les services
  • Le développement de solutions intelligentes permettant d’avoir une meilleure connaissance client
Mais, la digitalisation de votre entreprise se prépare avec beaucoup de minutie. Afin d’y parvenir, il est essentiel de suivre un plan d’action reposant sur trois étapes :
  • La sensibilisation de la direction et du management
  • La création d’une culture d’entreprise fondée sur le digital
  • L’adaptation de votre organigramme à l’ère digitale

3/ Confidentialité des comptes annuels :

En 2016, un dispositif figurant dans la Loi Macron étend aux entreprises de moins de 50 salariés (sous certaines conditions) la possibilité de demander la confidentialité de leurs comptes de résultats.
En tant que crédit manager, vous souhaitez accéder aux comptes annuels pour obtenir des informations sur vos clients et fournisseurs. Ce dispositif va, très rapidement, compliquer votre tâche.
Ainsi, en l’espace de quelques mois, près de 40 % des entreprises ayant publié leur bilan ont opté pour la confidentialité de leurs comptes de résultat. Le chiffre a de quoi impressionner.
D’autant qu’il est utile de souligner que plus de 90 % des entreprises défaillantes sont justement des entreprises pouvant bénéficier de ce dispositif (en 2015, 98 % des entreprises défaillantes ont moins de 500.000 euros de chiffre d’affaires et 92 % moins de 10 salariés).
Heureusement, d’autres solutions, tels que le score de solvabilité, permettent de pallier à ce déficit d’information.

4/ La gestion du risque clients fait-elle partie de votre culture d’entreprise ?

Aujourd’hui, la plupart des entreprises sont sensibilisées à la nécessité de mettre en place une politique de gestion du risque. La question est de savoir si cette dernière répond à des critères de qualité suffisants.
La gestion du risque permet d’anticiper et de gérer la part de risque qui ne peut pas être maîtrisée. En interne, cela nécessite des connaissances techniques (juridiques et financières) et une capacité à négocier et à maintenir de bonnes relations commerciales.
La première étape incontournable est de créer un poste dédié au risque au sein de votre entreprise : il s’agit du crédit manager, qui est en charge de la maîtrise de l’encours client et du recouvrement des créances.
Ensuite, les entreprises les plus adaptées à la gestion du risque ont également mis en place une organisation interne allant de l’instauration d’une politique globale de la gestion de tous les risques :
  • Les risques industriels et qualité
  • Les risques économiques
  • Les risques financiers
  • Les risques juridiques
  • Les risques métier
Tout en mettant en place des procédures et des consignes claires en fonction des cas de figure. Ainsi, tous les collaborateurs sauront anticiper les problèmes et prendre les bonnes décisions le moment venu.

5/ Comment se prémunir des impayés en s’appuyant sur son équipe commerciale ?

Encore un point organisationnel, le soutien de votre équipe commerciale peut et doit devenir un atout pour anticiper les risques.
En effet, une bonne connaissance de vos clients et prospects vous permettra de mettre en place des conditions de paiement adaptés.
Si le processus commercial est généralement déconnecté des enjeux de trésorerie, votre équipe de vente peut toutefois être mise à contribution pour vérifier la solvabilité de vos prospects. Grâce à une solution telle que le scoring, votre équipe commerciale qui pourra obtenir une information qualitative et synthétique.
 
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