5 sujets qui vous ont le plus intéressés en 2017

On ne se doute pas à quel point 2017 a sans doute été une année charnière pour les entreprises. L’accélération de la digitalisation, la systématisation de l’utilisation de la data et des évolutions législatives déterminantes ont fait que le paysage de l’entreprise a été bouleversé en profondeur. Infolegale vous propose de revenir sur cette année en faisant un focus sur les 5 articles qui vous ont le plus intéressés.

1 – KYC et bénéficiaires effectifs : la Loi Sapin 2 au cœur des préoccupations du top management

La Loi Sapin 2, adoptée le 8 novembre 2016 et complétée par l’Ordonnance n°2016-1635 du 1er décembre 2016, permet d’améliorer la lutte contre la corruption en France. Les décrets d’application de cette loi complexe et protéiforme sont entrés en vigueur à partir de cette année.

Qui est concerné par cette loi ? Les sociétés de plus de 500 salariés dont le chiffre d'affaires est supérieur à 100 millions d'euros.

L’objectif de cette loi, visant essentiellement à transposer en droit français des recommandations internationales, est d’instituer un cadre législatif définissant les procédures à mettre en place pour lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.

Ce dispositif prévoit :

  • Un code de conduite
  • Un dispositif d’alerte interne
  • Une cartographie des risques de corruption
  • Des procédures d’évaluation des partenaires commerciaux (due diligence)
  • Des procédures de contrôles comptables
  • Un dispositif de formation
  • Des sanctions disciplinaires
  • Un dispositif de contrôle et d’évaluation

Retrouvez notre dossier regroupant des articles :

2/ Digitaliser son entreprise :

La digitalisation, sujet parfois galvaudé mais éminemment important à l’heure de la multiplication des sources d’information et de l’utilisation systématique des technologies numériques.

Elle doit avant tout permettre d’améliorer la vie de l’entreprise :

  • Dans l’organisation du travail : en utilisant les méthodes de travail et les outils digitaux pour améliorer l’efficience de l’entreprise en termes de productivité et de performance commerciale.
  • Sur le plan marketing : en développant des solutions intelligentes permettant d’acquérir une meilleure connaissance de vos clients et de vos utilisateurs, tout en simplifiant les échanges en interne. Tout cela dans le but de valoriser votre offre avec des actions digitales spécifiques à chaque cas de figure.
  • Sur le plan humain : en fluidifiant l’organisation interne de l’entreprise, à travers le management et le mode de gouvernance, en misant sur la flexibilité, l’agilité, le travail collaboratif, tout en valorisant le partage des informations. Les recrutements de vos futurs collaborateurs passent également par le digital (réseaux professionnels) en privilégiant la proactivité (être là où se trouvent les candidats).

Processus long qui va bouleverser en profondeur votre organisation interne et externe, la digitalisation repose sur une bonne connaissance des spécificités de votre entreprise et demande une vision d’ensemble des métiers de votre société.


3/ Solvabilité des entreprises : pourquoi et comment faire ?

Sujet forcément prisé par les credit managers, la solvabilité des entreprises est la capacité d’une entreprise à être en mesure de rembourser, à court ou à long terme, ses dettes auprès des banques, de ses fournisseurs et de l’Etat.

Dans le contexte du crédit inter-entreprises, la solvabilité est un élément clé pour identifier les bons partenaires commerciaux et savoir s’ils seront en mesure de s’acquitter de leurs créances.

Cet article rappelle quelques éléments pour comprendre les enjeux de la solvabilité tout en proposant quelques pistes pour mieux identifier la solvabilité de ses clients et fournisseurs.

Enfin, il rappelle les principaux acteurs privés du secteur sont :

  • Les banques qui ont besoin d’évaluer la solvabilité de leurs clients.
  • Les agences de notation spécialisées dans l’évaluation de la solvabilité des pays et des entreprises. Elles émettent un avis sur les sujets qu’elles étudient mais ne notent pas toutes les entreprises existantes.
  • Les fournisseurs d’informations sur la santé financière des entreprises tels que Infolegale. Ils font un travail de production, de mise en qualité et d’analyse des informations légales et de données discriminantes sur la solvabilité des entreprises. Ce travail de fond leur permet d’attribuer un score de solvabilité à l’ensemble des entreprises.

4/ La dématérialisation des factures :

Depuis le 1er janvier 2017, toutes les grandes entreprises et les personnes publiques ont l’obligation d’émettre leurs factures par voie électronique dans le cadre des marchés publics. Si l’objectif est d’inciter l’ensemble des entreprises à passer progressivement à la facturation électronique, l’objectif de cet article est de s’interroger sur l’impact indirect de cette mesure sur les comportements de paiement.

Plusieurs études ont mis en lumière le manque d’efficacité des entreprises dans le traitement de leurs factures.

Les services comptables consacrent en moyenne 30 % de leur temps à la saisie manuelle des factures fournisseurs (dans Assemblée Nationale, La Croissance et l’activité n°2447, amendement présenté par le Gouvernement 8 janvier 2015). Ainsi, la dématérialisation des factures représenterait, à elle seule, une économie de l’ordre de 50 à 75 % par rapport à un traitement papier et réduirait le coût de traitement d’environ 30 %.

Concrètement, le coût d’une facture papier entrante (chez le client qui la reçoit), varierait entre 14 et 20 euros, et celui d’une facture sortante (chez le fournisseur qui l’envoie) entre 5 et 10 euros.

Grâce à la généralisation de la dématérialisation, les entreprises pourront bénéficier de plusieurs avantages :

  • Automatisation des processus de facturation,
  • Réduction des frais (réduction des impressions papier et des frais postaux),
  • Diminution du coût de traitement des factures et des frais de relance,
  • Réduction des manipulations de documents papier,
  • Diminution des temps de traitement,
  • Amélioration de la traçabilité comptable,
  • Garantie de remise des documents,
  • Accélération de la validation des factures avant envoi chez le fournisseur et paiement chez le client,
  • Optimisation de la fluidité des échanges et de la gestion de la trésorerie,
  • Meilleure maîtrise des délais de paiement.

5/ Big data et finance :

Le big data, encore une expression valise ayant le vent en poupe dans le secteur du BtoB ces derniers temps. Néanmoins, comme pour la digitalisation, il s’agit d’un vrai sujet que les évolutions technologiques permettent de rendre palpable.

Mais où en sont les entreprises françaises ? Selon une enquête récente de CapGemini, 60% des entreprises consultées estimaient que le traitement des données de masse va bousculer leur marché d’ici trois ans, seulement 48% d’entre-elles étaient d’ores et déjà passées au Big data, partiellement ou non, en y intégrant une démarche opérationnelle.

Dans le secteur de la finance, le sujet de l’utilisation de la donnée à des fins prédictives est devenu une priorité.

Deux enjeux semblent se dégager :

  • L’exploitation des données internes pour analyser des comportements de paiement de ses clients ;
  • L’enrichissement de ses propres informations avec des données externes. Cette option nécessite l’utilisation d’une solution permettant la collecte et l’analyse de flux de données venant de différentes sources.

Dans cet article, nous avons rappelé quelques éléments constituant un socle :

  • Les différents types de données nécessaires
  • Les différentes sources de données
  • Les méthodologies appliquées à la data dont la plus connue est le machine learning

 

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